Du 18 septembre au 8 octobre s’est déroulé la Semaine européenne du développement durable avec un temps fort du 20 au 26 septembre. Son ambition est la promotion du développement durable, la sensibilisation du plus grand nombre à ses enjeux et la mobilisation à grande échelle vers l’action.
Cette année, c’était l’occasion de célébrer les 5 ans des 17 Objectifs de développement durable (ODD) formulés par l’ONU lors de l’adoption de l’Agenda 2030 en 2015. Cet agenda est un programme de développement durable pour l’horizon 2030 qui couvre pratiquement toutes les questions de société pour tous les pays. C’est un projet ambitieux qui porte une vision universelle de transformation du monde en éradiquant la pauvreté et en assurant sa transition vers un développement durable.
Chaque jour du temps fort, l’Université de Rouen Normandie a proposé d’illustrer comment elle agit au quotidien pour s’inscrire dans cet agenda, l’occasion de découvrir une action ou un acteur de l’Université en lien avec un ODD.
Jour 4 :
Objectif 11 « Villes et communautés durables » / rénovation énergétique des bâtiments
Suite de notre découverte des déclinaisons du développement durable à l’Université de Rouen : nous vous invitons à vous pencher sur l’ODD 11 « Villes et communautés durables » à travers les récentes réhabilitations immobilières que l’établissement a mis en œuvre.
Le onzième objectif vise à envisager les espaces humains de manière à ce qu’ils puissent offrir toutes les opportunités à chacun-e (emploi, services de base, énergie, logement, transport, espaces verts, etc.) tout en améliorant l’utilisation des ressources et réduisant leurs impacts environnementaux. Ce type d’urbanisation durable, accessible et à faible impact nécessite des bâtiments pérennes et résilients avec des matériaux à faible empreinte écologique.
C’est dans cette optique que notre établissement, appuyé sur le Direction des ressources immobilières, envisage la réhabilitation de ses bâtiments. Depuis 2004, l’Université de Rouen Normandie s’attache à œuvrer pour une amélioration continue de ses campus, notamment le campus historique de Mont-Saint-Aignan : rénovations de bâtiments (dont les plus anciens datent de la création du campus au début des années 60) mais aussi aménagements extérieurs et signalétique.Particulièrement dégradé, le bâtiment des services centraux a par exemple fait peau neuve l’année dernière et arbore aujourd’hui un élégant bardage métallique noir. Mais ce n’est pas seulement un changement de surface, c’est une véritable rénovation fonctionnelle et technique. La façade a été particulièrement soignée et rendue thermiquement performante, l’attention ayant particulièrement porté sur les menuiseries et isolants. Le coefficient de déperdition atteint aujourd’hui 0.7 W/m², c’est-à-dire qu’il se place dans la tranche haute de ce que l’on sait produire comme isolation aujourd’hui. Les différentes rénovations se poursuivent avec les mêmes préoccupations. Ainsi c’est le bâtiment Michel Serres (B4) qui a été réhabilité en suivant les mêmes objectifs. L’Université va répondre à l’appel à projets de rénovation énergétique des bâtiments dans le cadre du Plan de relance et écrira ainsi la suite de l’histoire.
Au-delà de son parc immobilier, l’établissement pense la question énergétique de façon plus globale puisqu’en parallèle de la pleine intégration de cette dimension dans les constructions ou réhabilitation, il s’est fixé pour objectif de :
– continuer à améliorer les performances énergétiques de l’existant ainsi que la maintenance des installations
– optimiser les contrats liés à l’énergie
– mettre en place un management efficace de l’énergie (recrutement d’un économe de flux, mise en place d’indicateurs, etc.)
– sensibiliser et former les utilisateurs et les gestionnaires.
Nous comptons sur chacun pour améliorer tous ensemble l’impact énergétique des établissements. Les petits gestes comme éteindre la lumière derrière soi dans une salle, ne brancher son téléphone ou son ordinateur que lorsque c’est nécessaire sont autant d’économies en la matière.