Ambition n°4
Une Université qui s’engage dans la diminution de ses impacts sur l’environnement
Bienvenue au Pôle Écocampus
Au sein de l’Institut T.URN, le pôle Ecocampus œuvre à la réduction des impacts environnementaux liés aux différentes activités de l’Université. Ses missions sont diverses et variées : préservation de la biodiversité, promotion des mobilités douces, décarbonation des activités, gestion des déchets…
Préservation de la biodiversité
Gestionnaire de 48 hectares de parcelles répartis sur 5 communes et 8 sites, l’Université possède un rôle non-négligeable dans la protection de la faune et de la flore locale. À cet égard, l’objectif est de favoriser la biodiversité sur les différents campus, en diminuant les impacts des missions et activités de l’établissement sur son environnement.
Par ailleurs, le pôle Ecocampus souhaite sensibiliser un maximum de personnels et d’étudiants à la connaissance et à la préservation du vivant. A travers des actions de sensibilisation ou de sciences participatives, le but est d’impliquer toute la communauté universitaire à découvrir et protéger la biodiversité locale.
Cette démarche vise donc à créer des campus éco-responsables, dans le but d’améliorer la qualité de vie de la communauté universitaire, mais sans oublier celle des autres espèces qui y vivent.
FOCUS
La gestion différenciée
Afin de permettre à la biodiversité de s’exprimer, l’Université a mis en place une gestion raisonnée de ses espaces verts depuis 2013. Une grande partie de ces derniers n’est fauchée qu’une seule fois par an, devenant alors un habitat favorable à la flore sauvage, aux pollinisateurs et insectes en tous genres, aux petits mammifères…
Secteur le plus émissif au niveau de l’empreinte carbone nationale – 32% pour l’année 2022 – les transports ont un rôle crucial à jouer dans la transition socio-écologique. Chaque jour, plus de 35 000 étudiants et 2 500 personnels se rendent sur les différents campus de l’URN, faisant de la transformation des modes de déplacement un enjeu stratégique. En ce sens, l’établissement fait le choix d’orienter sa politique de mobilité vers la modération des déplacements, le recours à des moyens de transport ayant le plus faible impact possible comme le train ou les transports en commun et l’exclusion de l’usage de l’avion dans un certain périmètre. Ainsi, la promotion de la mobilité bas carbone se fait par trois axes : sensibiliser, réduire et substituer.
FOCUS
Feuille de route mobilité international
Depuis juin 2023, une feuille de route « mobilité internationale bas carbone » a été mise en place à l’Université. Celle-ci vise à favoriser le recours à des modes de transports bas-carbone pour les déplacements professionnels :
Pour les salariés
– Pour les déplacements en France continentale, en Belgique, en Suisse et aux Pays-Bas, l’utilisation de l’avion n’est pas autorisée (sauf raison de santé). En cas de non-respect, l’Université ne prend pas en charge le déplacement.
– Pour les autres destinations dont le trajet est de moins de 8h porte à porte en train, l’avion n’est pas autorisé et devra être remplacé par le train. En cas de non-respect, l’Université ne prend pas en charge le déplacement.
Pour les étudiants
Le « complément transition écologique », inclus dans la bourse Erasmus+ et l’Aide à la Mobilité Internationale (AMI), permet aux étudiants de bénéficier d’une aide forfaitaire de 50 € à 100 € en cas de voyage effectué de manière écoresponsable.
Promotion des mobilités douces : réduire l'empreinte carbone des déplacements
Décarbonation des activités
Dans le cadre de la stratégie de décarbonation de l’URN, l’Institut T.URN accompagne l’ensemble des parties prenantes internes de l’établissement dans leur démarche de réduction d’émissions de gaz à effet de serre. Outre la réalisation du bilan des émissions de gaz à effet de serre (BEGES) de l’établissement tous les 3 ans, il s’agit aussi d’accompagner les différents laboratoires et services à la réalisation de leur Bilan Carbone, afin d’aboutir à une décarbonation des activités de recherche au sens large. Cet accompagnement est porté par un chef de projet BEGES – poste actuellement occupé par un enseignant-chercheur – et un ingénieur « décarbonation ». Afin d’impliquer la communauté universitaire, cette démarche s’appuie également sur un réseau de référents au sein des différents laboratoires et services de l’établissement.
FOCUS
Systématisation des BEGES de laboratoires
L’institut T.URN accompagne les unités de recherche de l’établissement à réaliser leur bilan des émissions de gaz à effet de serre.
Après une réunion de sensibilisation des membres de l’unité, il s’agit alors de définir le périmètre de collecte puis l’exploitation des données. La restitution du Bilan carbone a ensuite pour objectif la mise en place d’actions visant à réduire les émissions de GES.
À ce jour, plus de 80% des laboratoires de l’Université ont engagé leur démarche de décarbonation.
Convaincu par le fait que le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas, l’établissement a fait le choix d’en limiter sa production et de promouvoir une politique de réutilisation et de recyclage. En intégrant des pratiques de gestion durable dans ses processus, l’université vise à adopter des circuits plus courts et des approvisionnements responsables pour limiter son impact sur les ressources.
En 2018, le tri sélectif a été imposé sur chacun des campus et les efforts seront à poursuivre afin de renforcer les bonnes pratiques instaurées précédemment.
FOCUS
Mise en place de collecteurs
Des collecteurs de stylos, bouchons, toners ou cartouches d’encre sont présents dans l’ensemble des bâtiments. A travers le principe de circularité, plusieurs partenariats ont été noués avec des acteurs agissant dans le réemploi et la valorisation de différents éléments. Outre l’aspect environnemental, ces collectes permettent de soutenir des associations d’utilité publique telles que Bouchons 276, Lunettes sans frontière, Presedys etc.