Lieu : Amphithéâtre Delapille
L’histoire de l’écologie (Acot P.) nous rappelle qu’en ses origines il ne s’agit pas d’un savoir homogène, mais de l’élaboration d’un savoir des relations qui questionne à la fois la biologie, la géologie, la botanique, la géographie, l’anthropologie ou la philosophie. La connaissance relative aux relations qu’entretiennent et construisent les êtres vivants et leurs milieux s’appuie avant tout sur une science du terrain issue des expériences multiples au contact de la nature. Ce tout hétérogène produit d’autres paradigmes que ceux stricto sensu étayés par la science. Le débat sur l’émergence de pseudo sciences telles que les invasions biologiques (Elton C.S.) ou la collapsologie (Tainter J.) en témoigne.
A l’instar de la technologie, de la didactique et des sciences du mouvement, l’écologie offre un cadre d’articulation pluridisciplinaire autour d’un même objet. La mutation des activités physiques et sportives et de leurs cadres de pratiques provoque une crise de sens des anciens paradigmes inhérents aux sciences et techniques de activités physiques et sportives (STAPS), mais aussi aux sciences humaines et sociales, et aux sciences du vivant. Les sciences de l’habitat et de l’habiter (Oikos) offrent une opportunité nouvelle d’observer transformations contemporaines des activités humaines ludiques et récréatives mais aussi d’articuler les disciplines scientifiques mères. C’est ce que proposait en son temps déjà Jacques Ulmann (1987) en montrant combien les pratiques de l’éducation physique sont travaillées par les conceptions de la nature.
À de multiples reprises, les références à l’écologie (politique ou scientifique) ont servi de point d’ancrage à l’observation de changements profonds concernant les activités physiques et sportives. Les travaux relatifs à l’engouement pour les pratiques sportives de nature se manifestant dès les années 1950 via une culture californienne, fun, de glisse, contestataire et s’inscrivant dans la montée en puissante d’une politique verte sont légion. Dans les années 1980, Christian Pociello distingue déjà une écologie dure et une écologie douce qui agissent intrinsèquement dans le renouvellement des pratiques sportives. En 1987, Antoine Maurice (Le surfeur et le militant) démontre que les mouvements alternatifs incarnés par les réseaux de surfeurs portent l’idéal d’un renouveau politique en Europe. Les frères de Rosnay vont quant à eux allier sport et science dans une même révolution écologique qui porte à la fois l’avènement des éco sports et la promotion de l’analyse systémique. Mais cette transformation se loge également dans une organisation corporelle parfois inconsciente, dont l’intensité déborde parfois la conscience (M. Apter, M. Zuckermann). Les travaux originaux sur les pratiques somatiques ont marqué les STAPS dès la fin des années 1970 s’orientant vers l’analyse de logiques d’écologisation.
Les années 1990 sont propices à l’analyse de la montée en puissance des sports en milieu urbain. Les chercheurs redécouvrent alors les travaux classiques de l’écologie urbaine américaine où les schèmes ludiques et aventureux surpassent la référence classique au sport moderne. Les dénominations du sport libre, auto organisé ou informel remettent en perspective dans un même dialogue la relation entre la pratique et les milieux. Ce changement de paradigme touche les sciences sociales, les sciences du comportement, comme les sciences de l’intervention en STAPS.
Approches écologiques du couplage perception action (dans la lignée de Gibson), action située en EPS, ou connaissance du milieu et de la pratique (explorant par exemple la phénoménologie) démontrent bien un changement paradigmatique qui traverse les disciplines scientifiques.
Ces dernières années ont été marquées par l’irruption de la question des pratiques corporelles et des loisirs dans les programmes environnementaux (PIREN et zones ateliers, projets ministériels tels que Liteau ou CDE, programmes CNRS tels que par exemple ONE WATER, approches ONE HEALTH…). Les ateliers de recherche (GDRI Body Ecology, réseau des chercheurs et des experts en sports de nature, intégration à des axes de laboratoires de recherche IRSTEA ou CNRS), les formations universitaires, les colloques spécialisés (sport et végétal, sport et animal, surf cosmose, fleuves et estuaires, écologie urbaine, transition récréative, Eco Games, États généraux sport planète, slow sport, animation nature et éducation à l’environnement, sport et développement durable, forêts récréatives, baignades et changement climatique…) ne cessent de se multiplier.
Par-delà la constitution de ce savoir scientifique, il convient désormais de se questionner sur les paradigmes mis en jeu et sur l’émergence d’une nouvelle approche et articulation des connaissances et des disciplines.
Le colloque se propose d’organiser à cet effet plusieurs temps d’échanges :
1/ Quels héritages paradigmatiques de l’écologie ?
A l’instar des sommes produites par P. Acot (the european origins of scientific ecology) ou B. Beisner & K. Kuddington (Ecological Paradigms Lost), formalisés aujourd’hui par des projets éditoriaux tels que Wilderness project ou Les pionniers de l’écologie (ed. du Pommier) il est important de voir quels phares sont mobilisés dans le contexte environnemental, économique et sociétal contemporain. Les chercheurs disposent désormais de plusieurs histoires de l’écologie s’appuyant sur les mouvements outdoor (Taylor, 1997), la géographie (Pelletier, 2022), le colonialisme (Grove, 1995), les naturalistes (Matagne, 1999) et autres pionniers (Worster, 1998), pensées (Lanaspeze & Schaffner, 2021), fondateurs (Debourdeau, 2013) ou luttes (Ambroise Rendu &.al., 2021). Il est important de mieux comprendre ces héritages et les alternatives encore non empruntées de l’écologie.
2/ Quels regards et points de vue ?
L’extension de l’écologie aux activités humaines (dans une perspective encore très anthropocentrée) ont vu se développer de nouvelles approches telles que One health en santé, l’énaction en psychologie (Maturana & Varela, 1987), l’économie écologique (Constanza, 1991) ou les serious leisure (Davidson & Stebbins, 2011) … On y questionne les rapports du chercheur au terrain, l’articulation d’échelles (du micro au macro) et une nouvelle éthique pour les communautés de chercheurs. Mais surtout ces travaux ont permis de développer de nouveaux regards sur l’écologie. Le développement récent d’études relatives au point de vue de l’animal (Baratay, 2012), du végétal (Hiernaux & Timmermans, 2019), du météorologique (Corbin, 2013), de l’insecte, du virus (Keck, 2020) ou de la matière (Barles ; Latour, 1997) inaugure de nouvelles voies paradigmatiques.
3/ Quel(s) paradigme(s) pour aujourd’hui et demain ?
Plusieurs travaux déjà classiques (C. Larrère, S. Moscovici, F. Guattari…) proposent d’articuler les héritages de l’écologie. D’autres ouvrent des voies pour demain telles que l’écosophie (Maffesoli, Guattari), la deep-ecology (Naess) l’oekoumène et la mésologie (von Uexküll, Watsuji, Berque), la cosmologie (Descola, Latour), l’écosystémie (Morin, Picon, Kalaora, Lévêque) … Félix Guattari distingue trois écologies : environnementale (scientifique), sociale (en opposition à la mondialisation) et mentale (réhabilitant le sujet). L’ensemble compose une écosophie éthico-politique. De la même manière, les historiens de l’écologie (Acot, Larrère) discriminent trois grands courants originels. Ainsi les approches biocentriques (nature en soi), éco centriques (interdépendance), et pragmatiques (homme centre des valeurs) démontrent des approches complémentaires de la question. En suivant ces travaux on peut alors dégager une écologie corporelle, une écologie environnementale et une écologie relationnelle afin d’analyser les dynamiques propres aux loisirs sportifs.
4/ Méthodes écologiques
La question d’étude des interactions entre populations et écosystèmes reste le principe systémique posé par l’écologie. La question du vivant, de la condition de nature, des situations naturelles et de leurs modalités d’accès a généré une révolution des postures et approches scientifiques (Southwood & Henderson, 2000 ; Krebs, 1999) . À titre illustratif nous pouvons renvoyer à l’échelle moléculaire, à l’étude structurelle et fonctionnelle des écosystèmes ou encore à l’écologie des paysages. Pour les sciences du sport, se posent plus particulièrement la question d’articulation des échelles et des données, les relations cosmiques entre le dehors et le dedans, et le succès de recours aux mixed methods.
Les approches écologiques caractérisent les sciences des relations de l’organisme avec l’environnement (Richardson et al., 2008). Dans ce cadre et dans le domaine des sciences du sport, des approches scientifiques s’attachant à investiguer le couplage structurel acteur-environnement par des focales différentes, ont récemment opté pour des méthodes mixtes de recherche (MMR) (Adé, et al.,2022 ; Rochat et al., 2020). Les MMR caractérisent l’articulation de données, de théories ou de méthodes entre des approches scientifiques pour investiguer, renseigner et caractériser la complexité de l’activité humaine en contexte (le contexte sportif en ce qui nous concerne) (Creswell & Plano-Clark, 2018). Si l’inscription de ces approches écologiques dans des MMR est heuristique (Vors et al., 2023), les articulations qui en découlent ne sont pas un allant de soi : elle ne peuvent s’émanciper de réflexions épistémologique et ontologique qui les sous-tendent (Ganachaud et al., 2023). Il s’avère donc nécessaire de discuter des conditions minimales à définir pour garantir une cohérence paradigmatique dans le cadre d’études conduites dans le domaine des sciences du sport, ancrée dans les approches écologiques, et mobilisant des méthodes mixtes de recherche.
Références :
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Association.
Comité d'organisation :
Olivier SIROST, Barbara EVRARD, Romain LEPILLE, David ADE, Ludovic SEIFERT,
Marin PATRELLE
Programme :
27 juin 2024
8h- Accueil
8h05- Pr. Loïc SEGALEN – FR CNRS SCALE : ouverture
8h15- Pr. Olivier SIROST – CETAPS UR 3832 : Paradigmes écologiques et sciences du sport.
Introduction
8h30- Pr. Benoit LAIGNEL – Institut TURN –UMR CNRS 6143 : Le changement climatique en
Normandie. Retour sur les travaux du GIEC Normand.
9h-Conference : DR Christian LEVEQUE – IRD : Paradigmes écologiques : une origine polyphylétique
10h-Conference : Pr. Philippe PELLETIER – UMR 5600 : Géographie et environnement
11h-Conference : Pr. Anne BRIAND – LASTA : Réconcilier les paradigmes écologiques et économiques
face au défi du multi-risque : les enseignements d’une évaluation appliquée au cas de l’incendie
Lubrizol
12h30- Pause déjeuner
Session 1 : Mixed methods (14h/16h)
14h- Olivier Vors (MCF-HDR- Aix-Marseille Université), Thomas Royet (Doctorant assitant-HEP VaudSuisse) & Vanessa Lentillon-Kaestner (Professeure- HEP Vaud-Suisse) : Comment éduquer au
développement durable en EPS : une approche sensible basée sur des multiméthodes
14h30- Jérôme Visioli, Oriane Petiot & Gilles Kermarrec : Étudier des objets psychologiques en
contexte écologique
15h- David ADE, Terrien, E., Ganachaud., C. & Seifert., L. : Sophistication des entretiens
d’autoconfrontation pour investiguer des situations écologiques : avantages et limites
15h30- Géraldine Rix-Lièvre et Nadège Rochat, Université Clermont Auvergne, Laboratoire ACTé :
Investir une situation de manière écologique : de l’observation participante aux observations
instrumentées
16h-Conference : Pr. Christophe GIBOUT (16h/16h45) Laboratoire TVES (ULR 4477, ULille – ULCO) :
Ecologie urbaine et Sports urbains : vers une reconfiguration des motifs
16h45- Conference : Dr. Aurélien FOUILLET – ENSCI, CRD (16h45/17h30) : Du paradigme écologique
au pluralisme ontologique.
28 juin 2024
8h- Accueil
8h10- Conference : Pr. Bernard ANDRIEU – Paris Cité, I3SP : Body Ecology in Sports Sciences : From
Emersiology To Cosmosis
8h45- Conference : Pr. Olivier SIROST – CETAPS UR 3832 : Sport, anthropologie et environnement
9h45/10h30 : PR Cecilia CLAEYS – Perpignan : Transition écologique et espace de montagne
10h30/11h15 : PR Fabio D’ANDREA – Perugia : Le modèle complexe de connaissance/humanité
Session 2 : One Health, santé, environnement (11h15/13h30)
11h15-Philippine RUFFIN – CETAPS UR 3832 : Le Sport santé et l’imposition du modèle One Health
11h30- Dr. Anne-Sophie SAYEUX – UPR 3625 – I3SP : Du surf à l’écothérapie : soigner son être dans
l’océan
12h- Dr. Antoine NOEL-RACINE -LAMHESS, UPR 6312 : Influence des facteurs environnementaux
sur l’activité physique et la santé”
12h30 – Pause déjeuner
14h – Conference : Pr. Fabienne PETIT – M2C, chargée de mission CNRS INSU : Les nouveaux
concepts en environnement santé. Appréhension des risques et exposome
14h30- Conference : Laurent MOULIN – PIREN Seine : Ce que nous dit la surveillance de la baignade
en Seine aujourd’hui par rapport à ce que dit la science
Session 3 : Sport, animal, aventure (15h40/17h)
15h- Antonin RHODES : Le bureau des guides de Marseille et les éditions Wildproject
15h20- Pr. Hélène HOUDAYER – UPVM, LEIRIS : Le cheval résilient : des formes d’éthiques face à
l’écologisation du monde
15h50- Gwen GERARD : L’illusion de l’animal sauvage et les courses hippiques
16h10- Romain LEPILLE : Vivre en ville au contact de la forêt. Perception de la faune sauvage dans
les natures urbaines de l’agglomération rouennaise
16h45- Conclusions et perspectives