C’est pas demain la veille – 11/04/2024

Toutes les deux semaines, nous vous proposons un tour d’horizon des thématiques en rapport avec les activités de l’institut T.URN. Au programme cette semaine : un tour biodiversité inspirant, la prolongation de l’Aqua Domitia pour lutter contre la sécheresse, le dernier rapport du CEREMA sur les risques de submersion, l’union européenne qui fait sa déclaration sur l’utilisation du vélo, le déploiement des schémas directeurs DD&RSE. Pour consulter l’article associé à chaque nouvelle, il vous faudra cliquer sur la photo associée. Bonne lecture !

BIODIVERSITÉ

Ce qu’il faut en retenir

  • Un projet pour favoriser la biodiversité au château de Belmont va prochainement voir le jour  dans le Gers ; 
  • L’objectif de cette initiative est de rénover l’une des tours du château en prenant en considération la façon dont la faune et la flore locale interagissent avec l’ouvrage. Les membres de l’association espèrent pouvoir y créer un lieu de reproduction et de nidification pour certaines espèces protégées locales (chouettes effraies, amphibiens, etc.) ;
  • Des ateliers de sensibilisation seront également déployés afin de faire connaitre cette démarche aux visiteurs.
 

CHANGEMENT CLIMATIQUE

Ce qu’il faut en retenir

  • Depuis deux années maintenant, les Pyrénées-Orientales enregistrent un manque criant de précipitations et les nappes phréatiques et débits des rivières y sont “historiquement faibles” du fait de la raréfaction progressive de la neige ;
  • L’idée consistant en l’alimentation des régions asséchées du sud par de l’eau provenant du Rhône fait son chemin.. mais pourrait également rencontrer son lot de difficultés (à savoir la diminution du débit du Rhône lui-même) ;
  • L’ouvrage “Aqua Domitia”, est un réseau d’eau souterrain qui représente environ 140 km de conduites enterrées. Il dessert actuellement déjà les villes de Nîmes ou encore Montpellier.
  • Une éventuelle prolongation de la conduite d’eau jusque dans les Pyrénées-Orientales est actuellement à l’étude.

SUBMERSION

Ce qu’il faut en retenir

  • Le Comité National Trait de Côte (CNTC) a engagé un processus consultatif visant à améliorer les possibilités d’adaptation des territoires littoraux au changement climatique ;
  • Dans ce cadre, le CEREMA a livré plusieurs études afin de mieux comprendre les risques liés au recul du trait de côte au cours de ce siècle ;
  • D’ici les 5 prochaines années, un millier de bâtiments (tertiaire, résidentiel, etc.) pourraient être menacés par l’érosion du littéral ;
  • La valeur des biens et infrastructures à risques est estimée au total à 240 millions d’euros ;
  • A l’horizon 2050, plus de 5 000 logements et 1 000 locaux d’activités pourraient être menacés par la submersion (soit un montant de plus d’1 milliard d’euros) ;
  • L’horizon 2100 est nettement plus inquiétant avec des risques possibles de perte “des structures de défense côtière et inondation progressive de toutes les zones topographiquement basses du littoral”.
 

MOBILITÉ

Ce qu’il faut en retenir

La commission européenne a signé la déclaration européenne sur le vélo et s’engage à favoriser :

  • Le développement de politiques cyclistes ;
  • Les initiatives de mobilité inclusive et abordable ;
  • La création d’infrastructures cyclables plus nombreuses et de bonne facture ;
  • Les investissements pour le secteur ;
  • La création de filières permettant l’avènement d’une “industrie européenne du vélo de renommée mondiale” ;
  • Le développement de la multimodalité et de favoriser le cyclotourisme.

DD&RSE

Ce qu’il faut en retenir

  • Le 2 avril dernier se réunissaient des représentants d’établissements de l’enseignement supérieur afin de témoigner de leur expérience autour de l’élaboration de leur schéma directeur DD&RSE ;
  • Le président de l’université Clermont-Auvergne et de la commission transitions de France Universités, Mathias Bernard, a témoigné de plusieurs enjeux autour de ce sujet ;
  • Le schéma directeur DD&RSE est transversal et touche l’ensemble des métiers, des directions, des services. En cela, il nécessite une co-construction et une collaboration permanence entre les différents acteurs des établissements ;
  • Le fait “d’embarquer l’ensemble de la communauté universitaire” dans ces chantiers s’avère parfois complexe. D’autant plus que sur la partie formation (aux enjeux environnementaux), des contraintes sont immédiatement relevées puisque cela inclut la révision des programmes ;
  • Autre point critique relevé : le manque de moyens et de personnels. La réalisation du schéma directeur DD&RSE et ses objectifs ne peuvent se faire sans personnel compétent. Et d’enveloppes élevées (la rénovation de l’immobilier universitaire, dans le cadre de la sobriété énergétique, implique le déblocage de sommes conséquentes) ;
  • La  concertation autour du schéma directeur DD&RSE en vue de sa réalisation donne l’occasion de rassembler différents publics universitaires (personnels, étudiants, enseignants) et de co-construire ensemble un plan avec des objectifs décidés – à minima – par toutes les parties prenantes. 
David Tixier

David Tixier

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